amour-des-mots-de-paix

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BEURK…

Le rêve d’argent, de puissance, de gloire, mon esprit le pourfend. Il n’est en ce monde cauchemar plus terrifiant, que celui d’être exposé sous ces projecteurs rotors,  te suivant pas à pas, faisant de ton être un prince de lumières, sans que nul spectateur, ne sache ou ne comprenne, que ton cœur lui, gémit de souffrance, au plus profond des ténèbres. Le clown retrouve la tristesse, dans sa loge d’un soir, lorsque tombe le masque, surgit le désespoir. Donner le change en version de bonheur, le spectacle s’arrête, et l’artiste est en pleurs, il offre du plaisir, à des êtres sans cœur.

Je redoute l’arène où se livrent combats, les Olé,  Ave César, les Sieg Heil de bâtards, et tous les avatars accompagnant ces leurres, qui au final, conduisent l’humanité au pire de ses malheurs. Le taureau est à terre, son sang vif se répand sur le sable doré d’une arène envoûtée, des femmes en pamoison, la larme à l’œil, s’arrachent le chignon, pour ce pantin efféminé aux habits de couleur. J’abomine le pouce qui se dresse, celui qui se baisse, l’humain se rabaisse à  offrir sa vie, à de monstrueuses altesses, assoiffées de son sang, en quoi voir en cela, la plus infime noblesse. Je hais et je déteste, ce fascisme grotesque, ces êtres humanoïdes, se donnant l’apparence d’être, incarnations vivantes de ce que la nature exècre. Leurs pensées, leurs mots sans cesse rabâchés ne sont que mixtures amères, qu’ils voudraient nous faire avaler, comme étant du miel mélangé à du lait…

A tout cela mon cœur n’aspire, qu’à un froid igloo perdu sur la banquise…   

 

Maurice Galdi. 30 octobre 2013. 



27/11/2013
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